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Le dernier jour d'un condamné

Victor Hugo

Condamné à mort !
Eh bien, pourquoi non ?
Les hommes sont tous condamnés à mort avec des sursis indéfinis.

Spectacles
2021 /2022

« Le Dernier jour d’un condamné » est le roman d’un jeune écrivain.
Publié en 1829, c’est l’un des premiers écrits de Victor Hugo.

Roman rédigé à la première personne, « Le Dernier jour d’un condamné » est l’histoire d’un homme qui a été condamné à mort.
Nous ne savons ni le nom de cet homme ni ce qu’il a fait pour être condamné, mais l’auteur nous donne à vivre les derniers jours de sa vie.

Dans sa préface, Victor Hugo nous dit son souhait d’écrire un « plaidoyer contre la peine de mort« . Le condamné ne cherche pas à rejeter la faute qu’il a commise, il ne se révolte pas… il vit, d’heure en heure, les moments qui le séparent de sa mort.
Nous entendons, nous voyons, nous ressentons ce que le condamné entend, voit, ressent.

« Le Dernier jour d’un condamné » est une magnifique et grandiose plaidoirie écrite par Victor Hugo contre ce crime d’état commis  »de sang-froid, en cérémonie, pour le bien de la chose« …

Interprété par
  • Jacques SIUTKOWSKI
Mise en scène
  • Chantal BISLINSKI
Photographie
  • Eric POUYET

Remerciements à : Alexis, Edmond, Franck, Guy, Jan, Lucette… pour avoir été là.

Cliquer sur l’image pour agrandir le diaporama des photos © Eric Pouyet

“Ils ne voient dans tout cela que la chute verticale d’un couteau triangulaire”

La France est connue pour être le dernier pays d’Europe occidentale et de la Communauté européenne à avoir procédé à une exécution.
La peine de mort fut abolie le 18 septembre 1981, sous la présidence de François Mitterand et sous l’impulsion du garde des sceaux Robert Badinter.

Historiquement c’est loin et proche à la fois.

Dans le monde, à l’heure actuelle la peine de mort est une pratique encore  courante, même dans le pays qui se dit la première démocratie au monde.

En France, l’abolition de la peine de mort est un fait acquis.

Cependant, dans une période difficile, où nos libertés élémentaires subissent  une lente mais résistible érosion, « Le dernier jour d’un condamné » nous est apparu non pas comme  un témoignage d’un passé révolu mais comme un plaidoyer urgent à dire et à faire partager : une mise en garde pour rester vigilant contre toutes les formes de barbarie

Le Théâtre Atelier Bûle adapte "Le Dernier jour d'un condamné" de Victor HUGO

Une mise en garde pour rester vigilant contre toutes les formes de barbarie.

Dès les premières lectures, « Le dernier jour d’un condamné » nous a saisis par son propos, terrible, bouleversant, effroyable.

À chaque relecture puis au cours de chaque répétition, cette description implacable des derniers jours d’un homme qui sait qu’il va mourir, nous émeut et nous stupéfie par la beauté du verbe.

Son évidence, son excellence : une si belle écriture au service d’une idée si forte nous a entraînés dans un travail enthousiasmant, perturbant, questionnant.

Comment faire partager la force émotionnelle de ce texte tout en transmettant le discours humaniste d’un écrivain engagé pour une cause qu’il a défendue tout au long de son existence ?

“Ils sont triomphants de pouvoir tuer sans presque faire souffrir le corps.
Hé ! c’est bien de cela qu’il s’agit ! Qu’est-ce que la douleur physique près de la douleur morale !”

Misérable ! quel crime j’ai commis, et quel crime je fais commettre à la société !

Photo de Jacques Siutkowski interprétant "Le dernier jour d'un condamné" de Victor Hugo - Eric Pouyet
L’auteur

Victor Hugo

Victor Hugo (1802-1885) fut l'un des plus grands écrivains français du XIXe siècle.

Né le 26 février 1802 à Besançon, il a laissé un héritage littéraire immense.
Son œuvre la plus célèbre, « Les Misérables« , publiée en 1862, demeure un pilier de la littérature mondiale, abordant des thèmes sociaux profonds et intemporels.

Outre son talent de romancier, Hugo était également un dramaturge prolifique, avec des pièces comme « Hernani » et « Ruy Blas« .

En tant que fervent défenseur des droits de l’homme, Hugo était très engagé politiquement. « Le dernier jour d’un condamné« , publié en 1829, offre un aperçu poignant des tourments d’un homme confronté à sa propre mort imminente. Cette œuvre, reconnue pour son humanité et son plaidoyer contre la peine de mort, reste une pièce maîtresse de la littérature abolitionniste.

Hugo est décédé le 22 mai 1885 à Paris, laissant derrière lui un héritage indélébile dans le monde de la littérature française.